Quantcast
Channel: Le Périscope » Scope entreprise
Viewing all 62 articles
Browse latest View live

Rector Lesage, les axes stratégiques 2009

$
0
0

On connaît la marque Rector, les mulhousiens situent la famille Lesage, mais on connaît moins bien l’entreprise Rector Lesage, dont l’une des 13 usines est sise à Mulhouse-Dornach. Une entreprise impactée par la crise comme tout le secteur du bâtiment, mais qui poursuit ses investissements dans ses futurs locaux, dans de nouvelles gammes de produits… et dans sa communication.

L’usine de Mulhouse-Dornach

L’usine de Mulhouse-Dornach

Rector est l’un des leaders français de la poutrelle béton “précontraint” à la base de nombreuses constructions, et a diversifié son activité en proposant des planchers isolants pour améliorer la performance énergétique des bâtiments. Ainsi, parmi les produits de la gamme des dalles, la Thermoprédalle traite tous les ponts thermiques. Plusieurs entrevous isolants et rupteurs de ponts thermiques en évolution permanente et d’autres produits jusqu’au plus petit accessoire complètent la gamme. “Nos produits ont la propriété d’accroître considérablement la performance thermique de la maison ou de l’immeuble, même au-delà des normes actuelles, sans surcoût du projet. En outre, leur mise en œuvre est simple pour les artisans”, explique Viviane Zimmermann, responsable marketing, qui présente la simplicité et la performance comme des valeurs essentielles de l’entreprise.

Un nouveau site internet

Viviane Zimmermann

Viviane Zimmermann

Le site internet – refondu par l’agence web Activis - se devait de refléter ces fondamentaux et son ergonomie a été conçue de telle sorte que tout artisan ou particulier trouve facilement une information. “Véritable centre de ressources pour qui souhaite aller plus loin grâce à un extranet, notre site permet dans un premier temps de s’informer rapidement et efficacement, de manière simple et pratique, notamment à l’aide de vidéos pédagogiques et de fiches-produits synthétiques”, indique Viviane Zimmermann qui dispose également d’un site orienté e-marketing pour répondre au mieux aux attentes.

Rector à la verticale

Rector qui avait déjà surpris le marché par ses produits isolants pour les sols, devenus les standards du marché, répond à un autre besoin en proposant le Prémur. Cette paroi verticale simplifie le principe de préfabrication, tout en traitant les points thermiques évidemment. “Impactés par la crise depuis novembre 2008, nous pensons résister en 2009. En effet, notre activité offre encore de très belles perspectives de développement, notamment grâce à cette nouvelle solution Prémur ; fabriquée dans quatre de nos usines”, conclut Viviane Zimmermann.


Rector en chiffres

  • CA 2008 : 224 millions d’euros
  • Effectif à fin 2008 : 950 personnes, dont 150à Mulhouse (100 pour le siège, 50 à l’usine)
  • 13 usines en France et 7 dépôts
  • Une usine en Belgique, une usine en Polognedepuis octobre 2008
  • Actionnariat 100% familial : Groupe Lesage, PDG : Rémi Lesage
  • Capacités de production : 20 millions de mètres de poutrelles, 3 millions de m2 de prédalles et d’ici fin 2009, 650.000 m2 de Prémur.

Rector Lesage, 18 rue Hirtzbach – 68100 Mulhouse – Tél. 03 89 59 67 65 – www.rector.fr

rector2

Futur bâtiment du siège de Rector, en construction dans le parc de l’entreprise et qui devrait être opérationnel à l’automne pour un personnel actuellement réparti dans trois villas anciennes.


Super U fait des petits

$
0
0

Le réseau de magasins indépendants ne semble pas souffrir de la crise et une nouvelle stratégie prévoit même le développement de nouveaux points de vente de proximité :  les “U Express”. Système U Est voit l’avenir avec sérénité.

Michel Hepp

Michel Hepp

Nous venons d’investir dans un entrepôt logistique de près de 50.000 m2 à Saint-Vit dans les environs  de Besançon. Cet entrepôt accompagne notre développement, car si les HyperU souffrent un peu, les SuperU et MarchéU progressent. Il nous faut une organisation parfaite pour servir l’ensemble des magasins”, explique Michel Hepp, directeur général de Système U Est, centrale régionale pour tout le Grand Est.

Quatre plateformes de distribution se partagent les livraisons aux quelque 200 magasins de la grande zone Est (6 régions de Lyon à Charleville-Mézières) : Bourg-en-Bresse livre des produits frais, Rumilly uniquement le sec, la centrale de Mulhouse le frais et le sec et la nouvelle plateforme de Saint-Vit gère le non-alimentaire (bazar, cosmétique, saisonnier… soit environ 40.000 références). Seul le poisson ne transite pas par les entrepôts et arrive directement de Boulogne-sur–Mer. Les magasins ont aussi la liberté de s’approvisionner ailleurs, chez des indépendants.

L’année 2008 a connu une augmentation de 3,2% du chiffre d’affaires des magasins, due à la fois à l’agrandissement des surfaces de 19.000 m2, à la hausse  des prix, mais aussi à la fréquentation de la clientèle”, précise Michel Hepp. L’année 2009 sera calme et il est notamment un peu plus difficile de convaincre un indépendant d’investir dans un magasin. Les embauches sont également gelées au “siège” de Mulhouse. “Nous profitons de l’accalmie relative du moment pour poursuivre le reengineering de l’entreprise”, explique Michel Hepp.

750 personnes à Mulhouse

La coopérative de Mulhouse compte 750 personnes sur les 14.000 de l’enseigne au total dans tous les magasins de l’Est. Environ 350 personnes s’occupent du commercial, des achats et de l’organisation, et 400 personnes travaillent aux entrepôts (frais et sec), dont l’ensemble a été rénové entre 2002 et 2009 – l’entrepôt “frais” a doublé en 2006 pour atteindre 20.000 m2. Outre la livraison, le siège mulhousien effectue des prestations de conseil aux enseignes associées, comme des études de marché, des aides à la réimplantation des rayons ou encore des prestations informatiques, conseils d’approvisionnement… La logistique à l’intérieur des entrepôts est optimisée par un process qualité. En particulier, les préparateurs de commandes disposent d’un dispositif de commande vocale au casque, qui leur indique l’emplacement précis de la marchandise à prendre. Une simple validation, et le stock est à jour. “Ce système performant a réduit de 50% les marges d’erreur et donne une meilleure image du métier, c’est aussi une bonne référence pour le salarié”, explique Michel Hepp.  Parmi les projets de système U Est, l’ouverture en 2009 et 2010 d’une quinzaine de sites, dont des enseignes “U express”, des surfaces de type “urbain” de moins de 1.000 m2 dont l’assortiment sera adapté au quartier. “Nous vendons de la proximité depuis toujours, et avec ces unités nous poussons le concept encore plus loin”, explique Michel Hepp.


Système U est un groupement de commerçants associés, régi par le statut coopératif.

• Système U Est est certifiée ISO 9001 version 2000 .
• Chiffre d’affaire HT 2008 : 1,550 Md - Effectif  750 personnes
• Surface des entrepôts : 70.000 m
2, dont 50.000 m2 pour le sec et 20.000 m2 pour le frais
• Effectif total sur l’Est : 14.000 personnes• 196 points de vente sur 28 départements, dont 4 HyperU, 158 SuperU, 32 Marché U et 2 U express à Colmar et à Lyon
• Part de marché totale : 10%

Corinne Fauchon-Pommier, responsable de communication

Corinne Fauchon-Pommier, responsable de communication

Corinne Fauchon-Pommier
Tél. 03 89 32 62 95,
corinne.fauchon@systeme-u.fr

Le Quartier des Entrepreneurs à la Mer Rouge

$
0
0

Dominique Sacco et Sylvain Baudoin

Dominique Sacco et Sylvain Baudoin

“La Fabrique” à la Mer Rouge est le 9ème “hôtel d’entreprises avec services” qui sera ouvert par la société SOGEQUARE à la fin de l’année. Un concept de location de bureaux de petites surfaces, qui s’accompagne de services mutualisés utiles aux occupants… et qui créent du lien.

Le créneau de Sogequare, c’est tout d’abord le Grand Est, avec des villes délaissées par les grands acteurs de l’hôtellerie d’entreprise. “Nous nous intéressons aux villes où ne vont  pas les grandes entreprises du secteur, qui préfèrent s’installer dans des secteurs à fort potentiel, comme Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux… et notre offre s’adresse prioritairement à des entreprises qui recherchent de petites surfaces de bureaux, quitte à s’agrandir par la suite”, explique Dominique Sacco, directeur. Le Quartier des Entrepreneurs accueille principalement des petites structures, entrepreneurs individuels, professions libérales, free lance ou  entreprises qui sortent de pépinières. D’où une bonne collaboration avec le Technopole, qui a encouragé ce projet.

Small is beautiful
Les trois créateurs de Sogequare ont créé leur société en 2000, en unissant des compétences complémentaires : l’un était conseiller auprès des collectivités, le second professionnel dans l’immobilier et le troisième avait l’expérience du service aux entreprises et en gestion. Depuis, la petite entreprise a fait du chemin, puisqu’elle gère 8 Quartiers (bientôt 9 avec Mulhouse) et a créé 8 emplois  : les assistantes de chaque quartier (voir encadré). Ces Quartiers sont à Bar-le-Duc ou Nancy ; le site de Pulversheim (3400 m2 de bâtiments industriels et 600 m2 de tertiaire) a été le second à ouvrir en 2001. Un Quartier de 1500 m2 a été ouvert à Metz en mai, et La Fabrique ouvrira fin de cette année. L’entreprise réalisait en 2008 un CA HT de 1 million d’euros.
sogequare2

Des services  communs
La Fabrique est composée de trois plateaux de 300 m2, pour une trentaine de bureaux de 15 à 45 m2 environ. C’est la SERM qui rénove ce bâtiment, dans le cadre du budget convenu avec Sogequare. Chaque locataire bénéficie de l’usage de sanitaires communs, d’une grande cuisine meublée et équipée, ainsi que d’une salle de réunion.  Le plus important, ce sont les services : “Nous mutualisons plusieurs services qui évitent des frais pour chaque entreprise. L’assistante, le standard téléphonique, la reprographie (numérique), le wifi… sont partagés et un compteur individualise tous les frais.” Idem pour le fonctionnement du bâtiment, géré par l’assistante. “Mais les services communs n’ont pas qu’un objectif pratique, ils sont aussi là pour créer du lien et une convivialité que nous observons sur nos autres sites”. Ainsi, à Pulversheim, les locataires ont organisé un barbecue récemment. “On vient pour un espace physique, et on reste pour les services et la convivialité car une vraie vie de quartier se crée”, conclut Sylvain Baudoin, associé de Sogequare.

Exemple de budget
Pour un bureau de 30 m2, le loyer est de 135 € HT par m2 et par an, et 35 € HT pour les charges. Soit pour 30 m2 un total de 5100 € HT/an. A deux, cela ferait 212,50 € HT par mois pour chacun, incluant le loyer, les espaces communs, les services et l’électricité pour le chauffage et la climatisation.

Le rôle central de l’assistante
Polyvalente, l’assistante joue un rôle de premier ordre dans la réussite de la formule. Formée à l’esprit “maison”, l’assistante est tout d’abord une personne expérimentée et polyvalente. Préposée à l’administration (courrier, téléphone, planning de la salle de réunion, etc.), elle peut aussi proposer des prestations individualisées. Point de contact pour l’interne, elle assure aussi les relations avec l’extérieur (visites de locaux, devis, alerte en cas de panne informatique, etc.). Une assistante sera recrutée pour Mulhouse à partir de septembre.

Dominique Sacco : SOGEQUARE
Quartier des Entrepreneurs – Parc de la Mer Rouge – N° indigo 0820 22 40 60

mulhouse@quartier-des-entrepreneurs.com
www.quartier-des-entrepreneurs.com

Emergence, l’architecture dans la ville

$
0
0

Cette année, le cabinet d’architecture créé par Philippe Lainé a fêté ses 20 ans, belle maturité pour une équipe d’une dizaine de personnes concentrée sur des projets destinés en grande partie à améliorer le cadre de vie urbain.

laine“Le plus important pour nous, c’est de répondre précisément à la demande, quel que soit le projet, tout en étant très attentifs à son environnement proche”, explique Philippe Lainé qui ne partage apparemment pas l’amour de l’objet architectural abstrait. “Quel que soit le projet, s’insérer dans un paysage urbain et tenir compte de la vie des gens est une constante de nos réalisations”. Philippe Lainé a créé son cabinet en 1989, et un associé, l’architecte Dan Cearnau l’a rejoint en 2004. 10 personnes – dont 7 architectes – travaillent à l’agence.

Environnement : une contrainte nécessaire Un bâtiment qui soit beau, fonctionnel, et en harmonie avec le cadre dans lequel il s’insère, c’est déjà complexe. Mais lorsque s’y ajoute le paramètre du développement durable et son corollaire : les économies d’énergie, les choses se compliquent, non ? “Pas forcément. La contrainte est souvent source d’une plus grande qualité. D’autant que des paramètres de bon sens comme l’orientation du bâtiment ou l’optimisation des énergies étaient déjà pris en compte dans nos réalisations depuis longtemps… seulement on en parlait moins !”. Ayant par nature la culture du bâtiment pérenne, Emergence peut se heurter dans certains cas à un manque de moyens qui amoindrit la performance énergétique ou la qualité du bâti. “Il reste beaucoup à faire, notamment dans le tertiaire ou dans le logement. Aujourd’hui il faut concevoir tous les bâtiments dans une optique durable. Un certain type d’architecture est en train de disparaître, et de toute façon nous serons tous contraints à de hautes performances thermiques à partir de 2012”. Pour Philippe Lainé, le bâtiment devra montrer une bonne étanchéité à l’air, qui traduit la qualité du travail de tous les intervenants sur un chantier.
“C’est en enjeu majeur et il reste beaucoup à apprendre”, conclut-il.

Philippe Lainé – Tél. 03 89 32 83 63
www.emergence-architecture.com

Parmi les réalisations d’Emergence


L’ISTA

Le bâtiment de l’Institut Supérieur du Textile d’Alsace a été inauguré en octobre 2007. Monté sur pilotis pour y abriter les voitures qui deviennent ainsi “invisibles”, il a aussi la particularité d’avoir une façade habillée par un voile imprimé et micro-perforé, dont le motif a été imaginé par des étudiants, et qui identifie fortement le bâtiment. “Cette réalisation est aussi pour nous un bon exemple de gestion optimale des énergies”, indique Philippe Lainé.

Les projets de l’agence
Deux projets importants mobilisent l’agence à moyen terme :
- la construction de l’Institut de Recherche de l’École de chimie (un projet de 3 ans sur 12.000 m2) et la restructuration de celle-ci.
- la construction de deux hôtels dans l’enceinte de l’aéroport, pour Eurohotel SA. Soit un hôtel All Seasons ** (120 chambres) et un hôtel Novotel *** (80 chambres) du groupe Accor. Le projet a été retenu parmi 20 propositions, à la fois pour ses qualités architecturales et son budget maîtrisé (20 millions d’euros). Chantier prévu : 14-15 mois à partir de janvier 2010.

fonderie

La Fonderie, octobre 2007 Journées de l’Architecture

La réhabilitation de La Fonderie en faculté
“La Fonderie a fait progresser la réputation de notre agence, c’était un beau chantier, symbolique à Mulhouse, et complexe, avec la création de locaux à destinations multiples. Ceci, tout en conservant la référence au bâtiment d’origine…”. Avec l’agence de Colmar Mongiello et Plisson, Emergence a en effet installé dans les 20.000 m2 du bâtiment non seulement l’université (quatre amphithéâtres, salles de classe et bureaux), mais aussi un restaurant universitaire, une bibliothèque, les archives municipales, un centre d’art et la maison de quartier. Budget : 39 millions d’euros.
Emergence possède à son actif plusieurs constructions dans le secteur para-hospitalier, des bâtiment tertiaires (comme “Le Cube” d’Activis au Parc des Collines) ainsi que des bâtiments industriels. “J’aimerais bien construire un hôpital, et aussi des bâtiments dans le domaine sportif”, espère Philippe Lainé.

Sauter, un développement durable

$
0
0

L’entreprise spécialisée dans la gestion technique des bâtiments connaît une croissance continue depuis sa réorganisation amorcée en 2000. A la source de l’efficacité énergétique des bâtiments, un enjeu majeur pour la planète, l’entreprise est sur les rails d’un développement durable.

Stéphane Marcinak et Michel Dentz

Stéphane Marcinak et Michel Dentz

De La Filature, centre culturel mulhousien aux Cuisines Schmidt, en passant par les villes d’Ungersheim, de Mulhouse et de Colmar, l’Hyper U de Sierentz, Sanofi ou encore le Casino de Blotzheim : de nombreux bâtiments collectifs, dont des collèges et lycées, sont gérés par les automates de régulation conçus par Sauter. “Nous avons de nombreux projets à venir, car l’efficacité énergétique est l’affaire de tous les bâtiments aujourd’hui ”, explique Michel Dentz, Directeur de Région Alsace Franche-Comté.

Siège France à Mulhouse

L’entreprise, dont les automates optimisent les flux (chauffage, eau, électricité…) travaille dans le monde entier, du Théâtre national de Prague à l’Hôtel Meurice à Paris, et son siège France est au Parc des Collines à Mulhouse. “Nous tenons à conserver ce siège ici, parce que nous sommes près du Bon Dieu”, souligne avec humour le Président de Sauter Stéphane Marcinak, “notre usine pour toutes les filiales et notre siège Monde sont à Bâle. La Suisse est le pays d’origine de Sauter, qui fêtera ses 100 ans en 2010”. La société qui a démarré avec un brevet suisse de minuterie pour les usines en 1910 compte aujourd’hui 1.800 salariés à travers le monde.

Une nouvelle culture d’entreprise

Le doublement (!) du chiffre d’affaires de Sauter France entre 2002 et 2008, qui est passé de 12 à 24 M€ (et 26 M€ prévus pour 2009, soit +10% par rapport à 2008), est dû à une réorganisation menée par Stéphane Marcinak, directeur général devenu président. “Jusqu’à la fin des années 90, notre culture d’entreprise était exclusivement technique, nous avons beaucoup travaillé sur la qualité du service et la communication”, explique-t-il. L’entreprise a su prendre le virage de la modernité, marquée par la nécessaire économie de toutes les énergies. Ses automates s’adaptent à toutes les tailles de bâtiments, et à tous les paramètres de la gestion technique, “ce sont de véritables ordinateurs de bord, des cerveaux de la gestion technique”, précise Michel Dentz.

Une gestion sociale durable

La réorganisation de l’entreprise s’est terminée par le déménagement en 2009 du siège de la Mer Rouge au Parc des Collines, dans un bâtiment conçu en concertation avec les salariés. En effet, le réseau Idée Alsace a accompagné l’entreprise dans la conception des espaces privatifs et communs du siège de l’entreprise, pour plus de bien-être au travail. “Nous avons la volonté d’être irréprochables sur le plan du développement durable, qui est aussi social”, conclut Stéphane Marcinak.

Automate de régulation - SAUTER

Automate de régulation - SAUTER


SAUTER, création 1910

1800 salariés dans le monde dans 22 filiales, 119 personnes en France, 60% de fonctions techniques, 40% commercial et administratif. Siège France à Mulhouse. 10 personnes en Alsace Franche-Comté, où Sauter recherche un commercial.
CA HT : 26 M€ en 2009, 12 agences ont été créées dans toute la France pour être au plus près de la clientèle.
Sauter est membre d’Idée Alsace (www.ideealsace.com)

Sauter
56 rue Jean Monnet, Tél. 03 89 59 32 66
www.sauter.fr

SOPREMA, N°1 de l’étanchéité des bâtiments

$
0
0

Jean-Philippe Bisch

Jean-Philippe Bisch

SOPREMA Agence Travaux de Mulhouse est l’une des unités d’un groupe alsacien qui compte 2600 personnes sur 80 pays. Elle cultive un lien étroit avec son marché et sa clientèle régionale en mettant en œuvre des produits d’étanchéité pour de nombreux chantiers et grâce à son service d’assistance « SOPRASSISTANCE ».

SOPREMA est le leader mondial de l’étanchéité dite « en feuille », son siège est à Strasbourg et l’entreprise a réalisé en 2009 quelque 1,4 milliards de chiffre d’affaires. Parmi les 30 agences françaises, celle de Mulhouse est une agence « travaux » qui se consacre à la mise en œuvre des produits d’étanchéité « maison » à base de bitume, de métal ou de polyuréthane. Etanchéité des toitures, bardages, végétalisation de toitures, rénovation des toitures en amiante-ciment, étanchéité des ouvrages d’art : SOPREMA s’adapte à tous les types de situation en neuf et en rénovation et adapte le mode opératoire et le matériau au contexte. “L’étanchéité des bâtiments est en évolution permanente, notamment dans le contexte du développement durable : certains types de bardages comportent des isolants et il existe même des systèmes d’étanchéité à cellules photovoltaïques. Par ailleurs, nous avons développé SOPRANATURE, une toiture végétale, depuis une dizaine d’années déjà, mais la demande augmente surtout depuis 2-3 ans ”, explique Jean-Philippe Bisch, directeur du site de Mulhouse et d’Héricourt.
De grandes références de bâtiments connus dans la région sont ainsi bardées ou couvertes par SOPREMA Agence Travaux de Mulhouse : les bâtiments du Bioscope, Système U ainsi que l’entreprise EIS à Dornach, la salle de spectacles l’Axone et le centre socio-culturel Jules Verne à Montbéliard, la station-service Leclerc au pied du Haut-Koenigsbourg, le magasin Intersport à Houssen…

 

SOPRASSISTANCE pour les petits chantiers

La spécificité mulhousienne, reproduite sur les autres agences travaux, est la formalisation d’un service d’assistance spécifique pour les chantiers, dont la durée des travaux n’excède pas 2 jours au maximum, et ce, afin de pouvoir offrir au client une réactivité optimale pour les interventions urgentes. Fuites sur des toits-terrasses, entretien régulier ou petits travaux peuvent être ainsi assurés par une agence qui par ailleurs effectue de gros chantiers. “L’idée est de pouvoir proposer notre compétence au petites entreprises ou aux particuliers, et d’assurer un service qui n’existe quasiment plus aujourd’hui. Surtout, nous voulions proposer une prestation rapide, or en faisant travailler les mêmes équipes sur des chantiers longs ou courts, il n’était pas possible d’assurer une réactivité constante.
Le département SOPRASSISTANCE compte aujourd’hui 30 personnes qui ne traitent que les chantiers de moins de 7.600 euros et ont leur propre administration, leurs véhicules et leur charte de qualité”, explique Jean-Philippe Bisch qui a séparé physiquement les deux départements de l’entreprise : SOPRASSISTANCE est au rez-de-chaussée et peut ainsi recevoir sa clientèle.
Enfin les cadres techniques de SOPREMA, Agence Travaux de Mulhouse, sont souvent sollicités dans le cadre d’expertises techniques de bâtiments, notamment lors de litiges.

SOPREMA Agence Travaux de Mulhouse : Jean-Philippe Bisch
27 rue Jacques Mugnier – Parc des Collines Tel. 03 89 33 51 51

www.soprema-entreprises.fr/

———————————————————————————————————————

Recette : Le « gigot bitume »

 

Ce gigot est une tradition des étancheurs (et hommes du bâtiment en général, dont les cantonniers), dont la recette nous a été livrée par Daniel Muller de SOPREMA, Agence Travaux de Mulhouse. La tradition (encore respectée) veut qu’à la fin des travaux, on utilise le reste de bitume chaud pour cuire le gigot.

Celui-ci est d’abord mariné dans un mélange de curcuma, d’huile d’olive et de moutarde, puis emballé hermétiquement dans du papier sulfurisé et plusieurs couches de papier aluminium. Entouré de fils de fer, suspendu puis plongé dans le bitume à 250° pendant environ 3/4 d’heure, il est parfaitement cuit et prêt à être dégusté avec des haricots…

Viadom : 20 ans de services à la personne

$
0
0

ViadomL’entreprise mulhousienne est l’une des premières entreprises des services à domicile en France. Elle est restée leader sur ce marché aujourd’hui très concurrentiel, grâce à un service de qualité et une politique sociale incitative à l’égard de ses 4.000 salariés.

 

 

 

Viadom s’est s’inscrite très tôt dans un mouvement sociétal qui ne cesse de prendre de l’ampleur depuis 20 ans : le service à domicile, qui fait gagner du temps aux particuliers et accompagne le vieillissement de la population, tout en créant de nombreux emplois. Après Philippe Bosc qui a créé le concept de coiffure à domicile à grande échelle, ChristianLehr a repris les rênes de l’entreprise en tant que Président de la société au début des années 2000 et depuis, elle poursuit son développement. Deux activités de service à domicile “loi Borloo” se sont ajoutées à l’activité première : l’aide ménagère et le petit jardinage.
L’entreprise plutôt discrète ici emploie 4.000 personnes à travers la France. Le siège au Parc des Collines compte 45 personnes. “Nous contribuons à l’économie locale, chose qu’on ne sait pas toujours, notamment par la location de 1.000 voitures de société par an, nos fournisseurs en prestations informatiques, l’hôtellerie pour les séminaires de formation de nos employés, et nous avons beaucoup de fournitures de bureau, pour nos communications régulières avec nos clients et employés”, indique Christian Lehr.

Indépendance… et salariat

 

Les coiffeuses ont été les premières salariées de l’entreprise, elles sont aujourd’hui presque 3.000 à travers la France. “Nous avons été quasiment les premiers à avoir promu un statut mixte « d’indépendant salarié ». C’est-à-dire un statut qui allie liberté, temps partiel choisi et sécurité du revenu salarié par nos soins”, explique Christian Lehr, président de Viadom. Les coiffeuses et, plus tard, les aide-ménagères et les jardiniers ont une activité à temps choisi, en bénéficiant d’un statut salarié avec tous ses corollaires, comme une bonne couverture sociale, un plan de formation de qualité, des primes ou avantages selon les résultats et un encadrement à l’écoute de leurs demandes. “Ce mouvement se poursuit avec les « anciennes » de chez Viadom, qui ont la possibilité de continuer à travailler chez nous tout en percevant leur retraite, grâce à la récente loi Fillon, très positive pour nos activités”, indique Christian Lehr.
Toujours dans le registre des ressources humaines, la société a aussi été parmi les premières à proposer un micro-crédit à ses salariés socialement les plus fragiles.
L’ombre au tableau de Viadom, c’est le nouveau statut d’auto-entrepreneur, et Christian Lehr en souligne les inconvénients, surtout pour les personnes qui choisissent ce statut plutôt que le statut salarié (voir notre dossier en début de numéro).

Certification et 1.000 recrutements

 

L’antériorité de Viadom lui a permis d’être l’un des fers de lance de programmes qualité du secteur, tout en montrant l’exemple. Ainsi, elle est la première entreprise française (et l’une des seules) à avoir obtenu en 2008 la certification qualité Qualicert SAP***, la plus exigeante du secteur pour les activités de services à la personne. Processus de recrutement du personnel intervenant chez les particuliers, suivi qualité, formation du personnel : plus de 40 procédures ont été auditées par le spécialiste de la certification SGS.
En 2010, l’entreprise proposera 1.000 postes dans toutes les régions de France pour accompagner le développement de sa clientèle.

 

———————————————————————————————————————

Christian Lehr Christian Lehr
VIADOM, origine de l’entreprise 1990 

Viadom emploie 4.000 collaborateurs et compte près de 500.000 clients en 2009. Quatre métiers à domicile : coiffure, esthétique, petit jardinage et aide ménagère.
Le président de Viadom Christian Lehr est vice-président de la FESP (Fédération du Service aux Particuliers).

 

 

 

Viadom – 33 rue Victor Schoelcher
Mulhouse
Tél. 03 89 33 28 28
http://www.viadom.fr/

L’hôtel ENZO, un an après la rénovation

$
0
0

hotelEnzo
Dolorès Galmiche

L’hôtel situé dans la zone commerciale de Morschwiller-le-Bas est ouvert dans sa nouvelle formule depuis bientôt un an. Economique et convivial, il convient aux petits budgets des particuliers… et des entreprises.

Pour un prix attractif (moins de 40 euros), on peut passer une nuit dans l’hôtel totalement rénové de la zone de Morschwiller, dans les chambres nickel vérifiées avec soin par Dolorès Galmiche. “J’ai plus de 30 ans d’hôtellerie derrière moi, j’ai beaucoup bougé et je vois le moindre détail “, explique cette femme chaleureuse, qui après avoir suivi les travaux en 2009 dirige actuellement l’hôtel. Avant sa reprise, l’hôtel revenait de loin avec une réputation qui peut désormais être oubliée, en témoigne la remise à neuf, le parking clôturé et l’accueil professionnel.

Décor dédié à l’automobile

Le groupe hôtelier ENZO compte une dizaine d’hôtels de 2 à 4 étoiles dans le quart nord-est de la France. Celui de Morschwiller est son premier hôtel économique. Les hôtels à thème du groupe sont décorés aux couleurs de l’automobile, passion du dirigeant : roues, photos, accessoires auto et même une demi-Porsche décorent le rez-de chaussée. Les chambres avec petite salle de bain sont sobres, sans être trop spartiates. Le plus pour les professionnels de passage : le wifi est compris et le petit déjeuner-buffet consistant, avec fromage, charcuterie, œufs et céréales à volonté. “Nous avons bien démarré, mais nous pouvons encore progresser. Nous observons que la clientèle de passage revient volontiers. C’est bon signe“, explique Dolorès Galmiche qui assure une présence tout au long de la journée. A partir de 22h, l’accès est géré par un automate extérieur.

 La directrice de l’hôtel a mis au point une soirée-étape avec deux restaurateurs de la zone : Hippopotamus et Papy Roberto, pour proposer un forfait repas-nuitée-petit-déjeuner à prix attractif. “Ce forfait très intéressant s’adresse particulièrement aux entreprises, mais aussi aux groupes“, conclut Dolorès Galmiche.

Enzo Hotel – 30 rue Albert Tachard, Morschwiller le bas – Tél. 03 89 59 84 30
Site : www.enzo-hotels.com


Parquet-Service, le choix

$
0
0

 

Gisèle et Philippe Burglin

Gisèle et Philippe Burglin


Depuis sa création 1986 en tant qu’entreprise artisanale, Parquet Service a grandi et compte aujourd’hui 13 personnes, dont 9 poseurs. La gamme de produits proposés s’est également étendue.

Gisèle et Philippe Burglin dirigent l’entreprise, qui effectue la majeure partie de son activité (80%) en rénovation contre 20% pour le neuf. “Nous avons nettement senti la crise dans le secteur du neuf en raison de la baisse des constructions, alors que la rénovation se maintient”, indique P. Burglin.
L’entreprise travaille essentiellement pour les particuliers, mais compte aussi parmi ses clients des promoteurs, des architectes et des compagnies d’assurances (remplacement de parquet suite à des dégâts des eaux par exemple), sur tout le département.

Le développement durable appliqué au parquet

La gamme de produits se situe plutôt dans le moyen-haut de gamme, avec des parquets massifs, flottants, stratifiés… et des marques exclusives comme Listone Giordano en provenance d’Italie. “Mais le stratifié représente tout de même 20% des ventes, pour une question de prix”, précise P. Burglin. D’une manière générale, Parquet Service se fournit le plus possible auprès de fabricants français, dont Chêne de l’Est, pour faire travailler des sociétés françaises et réduire les transports. Par ailleurs, les bois proviennent de forêts gérées (PEFC) car cela correspond à une demande croissante de la clientèle sensibilisée à la déforestation, y compris pour les bois exotiques. Enfin, les colles sont sans solvants, pour éviter les émanations nuisibles à la santé.

Avant de faire son choix, il faut trouver les parquets le plus adaptés à son usage et au lieu : selon la fréquence de passage, le type de chauffage ou les contraintes d’isolation phonique on choisira un parquet bien précis”. Chez le particulier tout comme dans les entreprises, les lames de terrasse sont très demandées (en IP, bois exotique, acacia ou mélèze), le chêne revient en force, ainsi que tous les parquets à base de bambou, résistants et qui se prêtent bien à un décor contemporain ou de bureau.

Julien Burglin : Parquet Service – 4 a rue des Alpes, 68350 Didenheim – Tél. : 03 89 06 46 00
Site : www.parquet-service.fr

Rector dans ses nouveaux murs

$
0
0

Delphine Wagner

Delphine Wagner

Le fabricant d’éléments de construction en béton vient d’inaugurer officiellement son nouveau bâtiment, qui abrite plusieurs services du siège. Le bâtiment durable et économe en énergie symbolise aussi le « style Rector » : sobriété, simplicité et efficacité, tout en favorisant un bon climat de travail et les échanges entre salariés.

Les dirigeants de l’entreprise ont souhaité que le bâtiment s’inscrive dans la continuité des villas anciennes voisines, tout en s’intégrant parfaitement dans le parc, d’où son nom : La Passerelle”, souligne Delphine Wagner, chargée de la communication. La holding du groupe occupe la villa« Oscar » et la comptabilité la maison « Marie-Louise », symboles de l’histoire de la famille Lesage.
La direction générale, les services RH, marketing, communication, achats, informatique et technique sont regroupés à La Passerelle. Avec ce bâtiment conçu par le cabinet DRLW Architectures (M. Lesage, M. Baur, M. Di FIillipo et Mme Consigny), Rector démontre que la dimension humaine a été prise en compte au même titre que la performance du bâti.

Convivialité et clarté

Côté humain, les longs couloirs centraux du bâtiment, avec les bureaux de part et d’autre sur ses 4 niveaux quasi-identiques de 440 m2 pourraient paraître austères, mais les nouvelles conceptions du travail sont passées par là. Le couloir du sous-sol débouche sur une surprenante salle de gym très claire de 80 m2 où un cours est dispensé chaque semaine. Deux salles réunion/formation longent le couloir avec une ouverture vitrée vers le passage intérieur.
Au rez- de-chaussée, l’accueil est vaste, et là aussi le couloir conduit à une belle salle commune aux couleurs vives, avec cuisine à la disposition des salariés, prolongée par une terrasse extérieure plein sud. Au 1er étage, une mezzanine vient rompre la linéarité du passage, notamment pour accueillir la lumière en hiver. Il se dégage des espaces de travail une certaine sérénité due à une bonne gestion acoustique (le bâtiment borde pourtant la rue de Thann, très passante), de la lumière et de la position du bâtiment. En effet, son côté largement vitré offre une vue sur le superbe parc de 1,5 ha avec des arbres centenaires, dont un cèdre classé.

Performance énergétique

Le bâtiment utilise bien entendu les produits maison, dont les poteaux, dalles et Prémurs, structure préfabriquée en béton lisse qui réduit la durée du chantier et a la particularité d’être résistante au feu. Cette solution constructive a aussi permis l’application de la peinture directement sur le béton à l’intérieur du bâtiment, alors que l’extérieur bénéficie d’une isolation thermique et phonique. “Le choix de l’isolation par l’extérieur vise la performance énergétique, tout comme les fenêtres et les stores extérieurs brise-soleil. La toiture végétalisée doit à terme gérer l’humidité et les variations de température”, indique Delphine Wagner. Une VMC double-flux à haut rendement permet un renouvellement d’air permanent dans ce bâtiment sur-isolé. Enfin, un dispositif de chauffage/rafraîchissement des locaux est assuré par une pompe à chaleur fonctionnant avec l’eau de la nappe phréatique toute proche, capable de produire simultanément de l’eau glacée et de l’eau chaude toute l’année (thermo-frigo-pompe) et selon les besoins spécifiques de chaque pièce du bâtiment. Enfin, l’éclairage est à basse consommation.
Résultat : économe en énergie, La Passerelle (3 Me d’investissement) se hisse au niveau des performances d’un bâtiment THPE.

Rector Lesage – 16 rue de Hirtzbach, Mulhouse – Tél. 03 89 59 67 65
Site : www.rector.fr

PROCATH combat la corrosion depuis 30 ans

$
0
0

Joseph Kaiser

Joseph Kaiser

Portée par un brevet qui a lancé son activité en 1980, la société Procath diffuse et installe des filtres à piscines dans toute la France, et de manière générale propose des solutions anti-corrosion à toute infrastructure immergée ou contenant de l’eau. Elle vient de se voir confier la commande des filtres à piscine du futur bassin d’entraînement de natation de Mulhouse.

Joseph Kaiser se souvient de ses débuts dans la société : “Notre compétence de base, c’est la chimie, en effet, la corrosion, c’est de l’usure provoquée par le passage d’ions métalliques dans l’eau (oxydation), libérant des électrons captés par une substance oxydante (réduction). Nous avons mis au point un brevet en 1981, suite à plusieurs années de collaboration avec l’école de chimie de Mulhouse. Le principe est d’annuler les courants de corrosion en imposant un courant continu de sens contraire et de densité supérieure grâce à une anode. Nous appelons cela la PROtection CATHodique, d’où le nom de PROCATH”. Grâce à ce brevet, on pouvait désormais lutter contre ce cancer des piscines (ou d’autres installations métalliques) : la corrosion, qui attaque les structures et tuyauteries en contact avec l’eau.
Les filtres ont l’aspect d’une cuve métallique fabriquée sur mesure (voir photo) et qui contient tout un dispositif de filtration à sable fabriqué à Mulhouse. Une évolution de puis le début : la filtration est gérée informatiquement.

De nombreuses applications

Joseph Kaiser avait accompagné en tant que technicien la mise au point du brevet, quand son patron lui a proposé de le commercialiser. Il avait alors 25 ans – et un certain goût pour le challenge – et il s’est lancé. Très vite, PROCATH a équipé des dizaines, puis des centaines d’équipements de son système de protection cathodique. “Aujourd’hui nous comptons 1056 sites protégés de la corrosion en France, dont 759 filtres à piscine garantis par nos soins”, explique Joseph Kaiser. La garantie de non-corrosion est à vie, sous condition d’un contrat d’entretien qui démarre un an après l’installation.

Les clients concernés sont les collectivités, pour les bassins et piscines publics, en rénovation ou neufs. “Nous avons rapidement étendu nos activités au secteur de l’industrie et nos prestations à la rénovation, voire au remplacement complet d’équipements hydrauliques”, indique Joseph Kaiser.
Les applications industrielles sont nombreuses, sur des réservoirs d’eau sanitaire, industrielle ou en prévention d’incendie, des adoucisseurs industriels, puits de captage, cuves et réseaux enterrés, écluses, etc. Aujourd’hui la société emploie 18 personnes, dont une petite partie travaille dans les antennes de Nancy, Paris et Lyon et l’entreprise se porte plutôt bien. “Les seuls freins de ce métier, c’est tout d’abord l’externalisation des services entretien des collectivités, qui ont moins de visibilité pour les contrats d’entretien. Et d’autre part les nombreuses normes et certifications qui peuvent compliquer le travail de nos interlocuteurs et donc le nôtre”, précise Joseph Kaiser.
Le brevet est dans le domaine public depuis qu’il a dépassé les 20 ans et de nouveaux opérateurs sont sur le marché. Mais Procath reste le leader incontesté dans le domaine de la protection cathodique, du fait de son expérience et parce qu’elle maîtrise tout le process, du diagnostic à l’installation et à l’entretien.

procath2Effectif 18 personnes
CA HT 2009 :
2,2 M€

Joseph Kayser : PROCATH
43 rue Jean Monnet,
Parc des collines
Mulhouse
Tél. 03 89 33 55 55
Site : www.procath.fr



CRIT : La reprise de l'intérim

$
0
0

Mireille-Thuet

Mireille Thuet

Directrice pour la région Est de 47 agences Crit Intérim, et présidente régionale de Prisme, fédération de professionnels de l’intérim, Mireille Thuet est porteuse d’une bonne nouvelle : l’intérim connaît une belle progression en Lorraine, Alsace et Franche-Comté en avril 2010. Certainement le signe d’une reprise, car l’intérim est un baromètre de l’activité économique.

Tout juste revenue d’un séminaire de Prisme, organisme fédérateur des professionnels de l’intérim, des services et des métier de l’emploi, Mireille Thuet consulte la note mensuelle de conjoncture de ce même organisme et constate que par rapport à avril 2009, le nombre d’intérimaires en mission a progressé en avril 2010 de 28% en Lorraine, 45% en Alsace et même 49% en France-Comté, la plus forte progression de France. En Alsace, la progression d’abord timide en décembre (+3%) et janvier (+6%), puis ne cesse d’augmenter de mois en mois, successivement +18, +36 et donc +45% en avril, des chiffres bien meilleurs que la moyenne nationale.

“L’intérim a ceci de particulier qu’il colle directement à la réalité de l’emploi. Dès que l’économie montre un signe d’essoufflement, l’intérim s’arrête et nous avons connu une chute de 38% en 2009. Inversement, dès que ça va mieux, on va chercher d’abord des compétences flexibles et c’est pourquoi nous atteignons des progressions de 40% en 2010″, explique Mireille Thuet, tout en nuançant le propos : l’intérim connaît aujourd’hui un phénomène de rattrapage et reste quand même limité en France, où il a longtemps été très encadré. Au Royaume-Uni, il représente 3,5% de la population active, alors qu’il pèse seulement 1,6% chez nous. “On n’ose pas aller vers plus de flexibilité, c’est culturel. Mais ce qui a changé, c’est la possibilité aujourd’hui de nous adresser à des publics très différents”.

CRIT, tous les métiers du recrutement

Les agences se sont diversifiées ces dernières années pour offrir une prestation de recrutement classique en CDI, ainsi que d’insertion pour des publics éloignés de l’emploi. Ainsi, les 47 agences dirigées par Mireille Thuet en Alsace et en Lorraine comptent 200 personnes avec des équipes qui peuvent être totalement dédiées au recrutement ou à l’insertion. “L’idée est de correspondre au territoire d’implantation et de pouvoir offrir la prestation qui convient. Dans le même ordre d’idées, j’encourage tous nos salariés à créer des liens avec les entreprises et les candidats. Dans notre société dématérialisée, la relation humaine doit être au coeur de nos agences”.

Qualité de la relation

Cette culture d’entreprise suppose un véritable intérêt pour la personne à recruter et son parcours. “Il m’est arrivé d’engager pour CRIT des personnes venues d’autres horizons que mon métier, et je n’ai pas eu à le regretter “. En effet, l’environnement du poste (culture d’entreprise, hiérarchie, ambiance, etc.) compte autant que le métier. Pour le savoir, les salariés CRIT ne restent pas à leur bureau, ils vont voir l’entreprise cliente et humer le climat sur place. “Le moteur le plus puissant du travail, c’est l’envie d travailler. Il faut trouver les bons arguments qui vont toucher les bonnes personnes”, indique Mireille Thuet dont les agences organisent des animations avec les boulangers ou encore des journées festives avec les employeurs du BTP, pour créer du lien. “Nos responsables d’agence s’investissent dans des réseaux, et sont responsables de leur unité comme d’une entreprise, ils disposent d’un compte de résultats mensuel et ont accès à tous les chiffres pou pouvoir gérer au mieux leur agence”. Elle-même membre des DCF, de l’ANDRH, du CJD et l’APM, s’investit à la tête de la Région Est de CRIT, aujourd’hui le fleuron du groupe avec 123 M€ de CA HT par an.


CRIT, Mireille Thuet
9 rue Chemnitz,
Mulhouse
Tél. 03 89 60 66 10
Site : www.crit-job.com , www.prisme.eu

Groupement ambulancier du Grand Est : un métier en pleine mutation

$
0
0

Le transport en ambulance connaît des difficultés depuis plusieurs années, notamment en raison du faible montant des courses réglementées. Se regrouper ou disparaître, c’est un peu l’alternative actuelle des entreprises de ce secteur. Le Groupement Ambulancier du Grand Est démontre qu’on peut travailler de manière plus rationnelle tout en préservant un niveau de qualité de service élevé.


Alain Rusch est le président-directeur-général du groupement ambulancier du Grand Est. Ce groupement d’employeurs mutualise à la fois le personnel et le matériel de transport de 12 sociétés d’ambulances, pour plus d’efficacité.

Alain -Rusch

Alain Rusch au centre d'appels du Groupement

 

850 transports par jour

“ Nous mettons en commun nos personnels, selon le principe du groupement d’employeurs. Nous mutualisons aussi nos véhicules pour pouvoir répondre au mieux à la demande, et ne pas sous-utiliser nos moyens. La rémunération du transport en ambulance, qui fait l’objet d’une convention nationale, est faible, alors que nos charges de toutes natures augmentent. Aujourd’hui, beaucoup de sociétés d’ambulances disparaissent, 20% d’entre elles ne sont pas rentables”, explique Alain Rusch. Ainsi, dans les grandes villes comme à Paris, ce sont désormais les taxis qui assurent ce type de transport “Les véhicules sanitaires légers ont disparu de Paris, et à Strasbourg c’est pour bientôt ! Notre problème, c’est la course à vide. Alors nous faisons en sorte de pouvoir transporter deux personnes à la fois avec le moins possible de trajets à vide”. Le groupement assure en moyenne 850 transports par jour, et environ 700 durant les deux mois d’été. En outre, le centre d’appels du groupement gère aussi les appels au 15 ainsi que les 900 clés des adhérents à l’association Delta Revie, service de téléalarme pour seniors.


Un groupement qui s’agrandit

Le pôle logistique met au total près de 200 ambulanciers au service des besoins de transport. L’activité couvre le sud du département, au sud d’une ligne Thann-Kembs. Tous les établissements adhérents sont certifiés ISO 9001 version 2000. Le groupement devrait être rejoint par six nouvelles entités plus au nord du département, et ce dès ce mois de septembre. L’effectif atteindra alors environ 330 personnes. “Nous sommes régulièrement rejoints par de nouvelles structures, en raison de notre politique de qualité, qui est reconnue. Nous assurons une parfaite traçabilité de nos véhicules. Le parc est récent, nous changeons les ambulances tous les deux ans et les VSL tous les 9 mois. Nous faisons bénéficier les personnes transportées d’une excellente hygiène. Enfin, notre personnel suit des formations continues. Autre avantage : nous sommes joignables 24 heures sur 24 , ce qui est impossible à une entreprise individuelle”. L’amplitude horaire autrefois énorme des ambulanciers est de 10 heures par jour sur 5 jours. A noter : les 10 heures de présence sont payés 8h50 et seront payées 9 heures à partir de 2011. Il faut être auxiliaire ambulancier pour pouvoir être embauché au sein du groupement.


Extension à Mulhouse et dans le 67

Le groupement dispose actuellement de deux sites au Parc des Collines : au 22 de la rue Jean Monnet pour la direction et l’accueil du groupe qui comprend deux autres sociétés, et au 68 de la même rue pour la gestion téléphonique des appels et des courses. Ces deux sites seront regroupés prochainement au N°22, qui bénéficiera de 500 m2 supplémentaires pour améliorer le cadre de travail du centre d’appels, assurer des formations, faciliter la communication interne et rationaliser les coûts. Enfin, ce groupement dynamique prévoit une implantation dans le Bas-Rhin.

 

Contact :
Groupement ambulancier du Grand Est
Alain Rusch, 22 rue Jean Monnet
Parc des Collines, Mulhouse
Tél. 03 89 32 76 02

Waterair : le creux de la vague est passé

$
0
0

Touché par la crise mondiale en 2008 et 2009, le fabricant et distributeur de piscines en kit né en 1972 à Seppois le Bas remonte la pente grâce à une restructuration et de nombreuses innovations. Par ailleurs, il vient de se doter de 320 m2 de bureaux du Parc des Collines.

Jacques-BraunWaterair emploie actuellement 350 salariés, contre 430 avant la crise, et totalise 53 M€ de chiffre d’affaires en 2010, contre 71 M€ en 2007 après une forte croissance. C’est dire l’effort d’adaptation des ressources humaines et des process qu’il a fallu engager pour ce groupe présent sur plus de 30 pays européens. « L’Espagne, le Portugal et la Grèce ont été durement touchés par la crise et les ventes y ont fortement chuté, nous avons dû adapter les effectifs. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce sont les commandes françaises qui stabilisent l’activité », explique le pdg Jacques Braun. Des Français qui considèrent la piscine comme un élément de patrimoine valorisant leur maison, dont le foyer gagne entre 2.500 et 4.000 euros par mois et qui montent leur piscine eux-mêmes… en gagnant ainsi de 30 à 40% sur son coût final. Mais la remontée des chiffres actuels de Waterair ne sont pas seulement expliqués par un maintien de la demande, mais aussi par l’investissement dans l’innovation.

Un développement fondé sur l’innovation

Les piscines Waterair sont conçues sur la base d’un brevet unique reposant sur le principe d’une ossature en acier ondé, entièrement fabriquée à Seppois le Bas. Ce brevet permet un montage facilité, autorise de nombreuses formes de piscines et assure un bon rapport qualité/prix. D’autres brevets ont été déposés depuis, dont l’escalier à leds ou, plus récemment, l’escalier avec balnéo intégrée. « Ceci répond à la tendance qui est de considérer la piscine comme une source de détente et de convivialité, plus que comme un bassin de nage. Les éclairages ajoutent à la plus-value paysagère de la piscine », commente Jacques Braun. Tout dépôt de brevet doit viser à réduire l’empreinte écologique du nouveau produit, par rapport à celui qu’il remplace. Un filtre ou une pompe consommeront donc moins d’électricité à chaque génération, et de manière générale émettront moins de réCO2. Parmi les projets de Waterair : l’optimisation de l’éco-conception à tous le niveaux. Enfin, la société est la pointe du marketing, réalise des enquêtes qualité auprès de sa clientèle et opère une veille permanente du marché.

Réorganisation avec un nouveau site au Parc des Collines

Pour un siège de société européenne traitant avec de nombreux partenaires, notamment étrangers, les bureaux de Seppois-le-Bas étaient un peu éloignés des grands axes de circulation. Waterair a donc investi dans des bureaux rue Jean Monnet pour installer notamment son service communication, véritable agence interne au sein du groupe. Une partie du marketing est aussi présente sur place. « Pour tous ceux qui traitent avec l’étranger, les partenaires export, les commerciaux et les fournisseurs éloignés, être installé ici représente un gain de temps appréciable, nous sommes plus près de l’aéroport, de la gare et des voies de circulation. Et nous disposons de place pour des bureaux de passage et des réunions », indique Jacques Braun dans un tout nouvel espace habillé de bois.

Waterair 31 rue Jean Monnet, Parc des Collines, Mulhouse,
Tél. 03 89 55 63 80 – web : www.waterair.fr

Waterair en chiffres
• 350 personnes, 53 M€ de CAHT, présence dans 35 pays
• Environ 5.000 piscines vendues cette année, dont 70% en France
• Vente directe uniquement (pas de points de vente), catalogue et site web
de vente d’accessoires de piscine.
• Ressources humaines :
– Un plan de formation qui triple l’obligation légale
– Deux mois d’intéressement par an pour les salariés
– Une “Charte des valeurs“ en vigueur dans l’entreprise

Publi-information

$
0
0

LogoECE

Pour la seconde fois cette année, les installations de panneaux photovoltaïques voient une diminution des prix d’achat par EDF. La durée d’amortissement d’une installation s’allonge de 2 ans en moyenne. ECE propose des solutions nouvelles pour investir.

Pour les professionnels, la baisse est de 12% sur la tarification au 1er septembre 2010 : – Les installations intégrées sur bâtiments clos couverts passent de 0.50€ à 0.44€ le Kw/h – Les installations avec intégration simplifiée sur bâtiments passent de 0,42€ à 0,37€ le Kw/h – La centrale au sol ou centrale sur toit plat passent de 0.37€ à 0.33,12€ le Kw/h Devant cette baisse de tarification, ECE avec 10.000 m2 de champ photovoltaïque déjà installés propose des installations sur toits à pente avec matériaux “premium“ pour une durée d’amortissement de moins de 11 ans. Parallèlement ECE propose aussi des installations sur toits plats de type usine, superou hypermarché. Cette nouvelle solution répond à la fois à tarification 0.3312€ le Kw/h produit, et à de nouveaux investisseurs pour un amortissement à moins de 11 ans.

Pour les particuliers, ECE se positionne sur des installations avec des amortissements à moins de 7 ans, malgré la réduction de moitié du crédit d’impôt. Les clients bénéficient d’un revenu de 1.600€ à 1.800€/an sur 13 ans, soit 22.100€ sur le contrat de 20 ans.

Pour la seconde fois cette année, les
installations de panneaux photovoltaïques
voient une diminution des prix
d’achat par EDF. La durée d’amortissement
d’une installation s’allonge de
2 ans en moyenne. ECE propose des
solutions nouvelles pour investir.
Pour les professionnels, la baisse est de 12% sur
la tarification au 1er septembre 2010 :
- Les installations intégrées sur bâtiments clos
couverts passent de 0.50€ à 0.44€ le Kw/h
- Les installations avec intégration simplifiée sur
bâtiments passent de 0,42€ à 0,37€ le Kw/h
- La centrale au sol ou centrale sur toit plat
passent de 0.37€ à 0.33,12€ le Kw/h
Devant cette baisse de tarification, ECE avec
10.000 m2 de champ photovoltaïque déjà
installés propose des installations sur toits à
pente avec matériaux “premium“ pour une durée
d’amortissement de moins de 11 ans.
Parallèlement ECE propose aussi des
installations sur toits plats de type usine, superou
hypermarché. Cette nouvelle solution
répond à la fois à tarification 0.3312€ le Kw/h
produit, et à de nouveaux investisseurs pour un
amortissement à moins de 11 ans.
Pour les particuliers, ECE se positionne sur des
installations avec des amortissements à moins de 7
ans, malgré la réduction de
moitié du crédit d’impôt.
Les clients bénéficient
d’un revenu de 1.600€ à
1.800€/an sur 13 ans, soit
22.100€ sur le contrat de
20 ans.

Poeppelmann : une diversification-modèle

$
0
0

PoeppelmannLe transformateur de matières plastiques ; filiale d’un groupe allemand né en 1949 et qui emploie 80 personnes à Rixheim, poursuit une croissance constante par le biais de la diversification et du progrès de ses fabrications.

A l’origine, le groupe fabriquait des bouchons en liège. Le fondateur de l’entreprise a ensuite adapté un opercule en plastique sur les bouchons en liège, avant de se lancer en précurseur dans la fabrication de bouchons en plastique pour les bouteilles, puis progressivement pour tous usages. « L’entreprise a toujours évolué vers des créneaux porteurs, grâce à l’instinct de ses dirigeants. Et ce, tout en restant modeste et pragmatique » explique Hubert Schaff, directeur de l’unité de Rixheim.

Les étapes de la diversification

KAPSTO : les bouchons protecteurs. Aujourd’hui sont fabriqués pas moins de 3.000 bouchons protecteurs différents, pour des applications dans le mobilier, l’industrie… les bouchons et capuchons Kapsto obturent des points de fixation, terminent des tuyaux ouverts, assurent stabilité, protection, empêchent l’usure et la corrosion.
K-TECH : les pièces pour l’automobile. Observant la croissance de l’industrie automobile, Poeppelmann s’est diversifiée dans les années 60 dans la fabrication de pièces techniques en plastique de haute précision pour l’industrie. De fabrication complexe, elles font partie intégrante de la conception d’un produit.
FAMAC : produits pour l’alimentaire et la pharmacie. Professionnels de l’injection plastique, les ingénieurs de Poeppelmann ont conçu des machines capables de fabriquer des micro-pièces hygiéniques en salle blanche pour l’industrie pharmaceutique et des emballages à parois minces pour l’agro-alimentaire : Poeppelmann travaille par exemple pour Tempé.
TEKU : leader européen des pots pour l’horticulture ! Encore l’instinct pour un marché à fort potentiel : le dirigeant de Poeppelmann avait pressenti le développement du jardinage, avec le celui de la construction des maisons individuelles après 1960. L’entreprise s’est lancée dans l’injection plastique de pots pour l’horticulture à parois minces grâce au thermoformage. Elle est aujourd’hui leader européen de la fabrication de pots de toutes tailles, distribués via un réseau de distributeurs dans les jardineries. Et 80% des matières plastiques utilisées proviennent de produits recyclés.

De nombreuses perspectives de développement

L’usine de Rixheim a été construite en 1966, et travaille pour le marché francophone : Wallonie, Suisse romande, pays du Maghreb. La croissance est soutenue en raison de l’adaptabilité des usines : les produits suivent le marché, par exemple aujourd’hui on fabrique des pièces pour l’industrie photovoltaïque. « Nous travaillons pour de gros donneurs d’ordre dans l’énergie et l’automobile. Et nous avons la chance que l’industrie agro-alimentaire et pharmaceutique soient en forte croissance en Europe », explique Hubert Schaff.

Les perspectives technologiques

A partir de 2011, Poeppelmann fabriquera des pièces en bi-matière grâce à la double injection, une seule pièce pourra donc être composée d’une partie souple et une partie dure. Le sur-moulage sera aussi développé, par exemple l’injection de la matière plastique autour d’une pièce métallique. « La seconde amélioration concerne l’utilisation de la matière première : nous sommes constamment à la recherche d’économies, grâce à des parois de plus en plus minces, mais qui doivent conserver robustesse, souplesse et fiabilité », explique Hubert Schaff. Le troisième axe de développement concerne la fabrication de produits biodégradables. Le seul secteur de l’entreprise concerné est le pot horticole. « Notre entreprise travaille sur ces questions depuis 20 ans. Le pot horticole biodégradable reste un marché de niche, car il en faudrait des champs pour cultiver la matière biodégradable ! Et son bilan écologique n’est pas très bon, en raison de la lenteur de fabrication et donc de l’énergie à mettre en oeuvre pour les fabriquer. » Il y a donc encore des perspectives d’innovation chez Poeppelmann.

Contact : Poeppelmann, 3 rue Robert Schuman, Rixheim
Tél. 03 89 63 33 10 – Site web : www.poepelmann.fr

Poeppelmann en chiffres
– 1450 personnes employées dans le groupe.
– 80 personnes à Rixheim, dont 22 à la production.
– 3 usines en Allemagne, une en France et une aux Etats-Unis
– L’augmentation de la production à Rixheim se traduit par  l’augmentation du nombre de machines : 5 en 2005, 25 en 2010.


“Les entreprises du mois à l’EST”

Le Groupe BPI accompagne la reconversion des emplois

$
0
0

Le groupe de conseil en ressources humaines installé à la Mer Rouge accompagne environ 1.000 adhérents de la région mulhousienne. Objectif : réussir la reconversion de personnes licenciées en favorisant leur retour à l’emploi.

Bernard Florence et André Moritz

Le groupe de conseil en management qui compte 2.000 salariés dans le monde, dont 900 en France (82 en Alsace) est spécialisé en partie dans les problématiques d’emploi liées aux restructurations. Grâce à ses implantations locales, BPI répond à toute demande d’entreprises, d’institutions ou de collectivités publiques. BPI travaille entre autres pour Pôle Emploi, comme ici à Mulhouse. « Le secteur de l’emploi en Alsace occupe 40 de nos 80 consultants à plein-temps, et correspond à la prise en charge de personnes licenciées dans la chimie ou l’industrie. Nous les accompagnons vers un retour à l’emploi, individuellement et en groupe », explique Bernard Florence, Directeur BPI pour l’Alsace et la Franche-Comté.

Un reclassement en 7 à 8 mois en moyenne

Chaque consultant de BPI prend en charge 30 ou 50 personnes, selon les modalités juridiques du départ (CTP, soit contrat de transition professionnelle ou CRP, soit convention de reclassement personnalisée.). Ces personnes ont un rendez-vous une fois par mois et chaque semaine un contact est établi. Des réunions en groupe sont organisées. Et la moitié des personnes concernées se voient proposer une formation – courte ou longue – pour adapter leur profil au poste visé. « Notre méthode repose aussi sur un partenariat étroit avec les entreprises, suivies par le même consultant, quels que soient ses besoins », explique André Moritz, responsable du site mulhousien. En effet, les entreprises peuvent s’adresser à BPI pour leurs recrutements, et certains consultants sont spécialisés, ce qui leur permet de mieux répondre à la demande. BPI dispose des mêmes outils que Pôle Emploi qui lui délègue une partie de ses missions en co-traitance dans le cadre d’un contrat national avec des déclinaisons régionales. Les personnes licenciées trouvent sur place des salles conviviales, un espace informatique et de l’aide logistique pour téléphoner, rédiger son CV, etc. Le résultat annoncé par BPI est éloquent : on retrouve un poste en CDI ou CCD en moyenne en 7 à 8 mois. Précision : A Mulhouse, le quart des adhérents sont des cadres.

Un important dossier suivi par BPI : le fonds de revitalisation Clariant

Une convention de revitalisation du site Clariant a été signée suite à la suppression de 262 emplois. Dans ce cadre, Clariant a apporté 1,4 million d’euros, des subventions à hauteur de 600 000 € ont été accordées et des prêts bonifiés ont été octroyés par le Crédit Mutuel.
Cette convention a pour but la création de 259 emplois sur 24 mois, et c’est la société BPI qui est en charge du dossier. Le fonds permet d’accompagner le développement d’entreprises prioritairement sur Huningue et Saint- Louis, mais également à Mulhouse en créant des emplois. « Les obligations de reclassement doivent contribuer à développer de nouvelles activités économiques et nous intervenons sur le terrain en repérage d’entreprises à fort potentiel. Ainsi, lors de sa phase de développement, Boomerang avait bénéficié du fonds », explique Bernard Florence qui revendique le rôle citoyen joué par BPI dans le contexte actuel des restructurations. Plus de 100 entreprises ont été accompagnées depuis 2007 en Alsace par des consultants BPI.

Contact : BPI, André Moritz, 20b rue de Chemnitz, Mer Rouge
Tél. 03 89 60 00 58 – Site web : www.groupe-bpi.com

Sotoco, une entreprise familiale qui grandit

$
0
0

Le fabricant et diffuseur de distributeurs de boissons en entreprise créée par Ernest Jenner en 1970 se compose de deux entreprises : Sotoco Service, dirigée par sa fille Delphine Thomas et Sotoco, dirigée par son fils Anthony Jenner. Un développement qui s’est réalisé au fil d’innovations, de nouveaux créneaux et de croissance externe, avec une stratégie qui privilégie la qualité du service et l’ancrage régional. 

Le périscope, journal économique mulhousien - Le fabricant et diffuseur de distributeurs de boissons en entreprise créée par Ernest Jenner en 1970 se compose de deux entreprises : Sotoco Service

Delphine Thomas

Delphine Thomas, diplômée d’une école de commerce et qui travaille au sein de l’entreprise familiale depuis 1996, est la gérante de la société Sotoco Service : « Nous mettons des distributeurs à la disposition des entreprises, et ce, gratuitement. Nous fournissons ensuite un service complet en alimentant les machines en fonction des besoins, et nous nous rétribuons sur la caisse du distributeur ». De 1998 à 2010, le nombre de distributeurs est passé de 150 à 1500 et Sotoco Service effectue pas moins de 19 tournées quotidiennes optimisées pour les alimenter en boissons, friandises, produits frais, etc. La prestation comprend aussi l’entretien et la réparation des machines en atelier interne. « Le marché est relativement saturé aujourd’hui, et le nerf de la guerre, c’est la qualité du service. Nous servons des entreprises de 10 comme de 200 personnes, et sommes très réactifs en cas de panne ou de produits manquants ». Le département compte 40 personnes, dont 22 approvisionneurs et 7 techniciens et a réalisé 3,5 millions d’euros de CA HT en 2010. 

Sotoco Service grandit via la croissance externe 

L’évolution des goûts du consommateur fait quelque peu évoluer le métier, notamment vers des boissons gourmandes, comme le café noisette par exemple. Mais ce type de demande est encore marginal. Idem pour les produits frais, qui permettent de diversifier l’offre, mais sont source de contraintes lourdes : livraisons de nuit avec du personnel sur place, stockage en chambres froides, respect de la chaîne du froid. « La croissance naturelle étant limitée, nous avons opté pour la croissance externe et racheté plusieurs entreprises de notre secteur en 2001, 2003, 2009 et 2010. » Ce développement, outre l’extension du portefeuille de clients, permet à Sotoco Service de proposer des produits connexes comme l’installation de fontaines à eau, activité exploitée par l’une des sociétés rachetées. Sotoco Service est d’ailleurs toujours à la recherche d’opportunités dans ce domaine. Une autre perspective de développement se dessine dans certains pays européens, où la société noue actuellement des contacts.

« En moyenne, la consommation est d’une boisson et demie
par jour et par personne.
Plus il y a de stress, plus cette moyenne augmente ! »

 

Sotoco : les gobelets prêts à être servis

Quant à Sotoco, le département géré par Anthony Jenner, il est spécialisé dans la fabrication de gobelets à dosettes tout prêts à être insérés dans les distributeurs ou commercialisés auprès de compagnies ferroviaires ou aériennes comme Air France. Pouvant recevoir une impression numérique personnalisée, les gobelets sont en plastique ou en carton, matériau plus en vogue aujourd’hui. Là aussi, les perspectives de développement sont importantes, avec la mise en oeuvre d’un nouvel atelier de fabrication et des machines nouvelles entièrement conçues et montées en interne. Ce département compte 30 personnes. Enfin, parmi les activités dérivées de l’entreprise, citons par exemple la fabrication et la vente de chariots à boissons chaudes pour les hôpitaux.

Contact : Delphine Thomas, Sotoco Service – 14 rue des Alpes, Sausheim
Tél. 03 89 61 95 55 – Site web : www.sotoco.fr

Faller : success story de la “e-dragée“

$
0
0

L’univers du bonbon n’a pas de secrets pour l’entreprise Faller qui compte 38 salariés – toutes des femmes -, 11 magasins… et un site d’e-commerce de dragées, dont le succès dépasse les prévisions les plus optimistes. A tel point qu’un nouvel entrepôt est en cours de construction à Rixheim pour assurer la logistique des commandes sur le web. La dragée prend des couleurs !

Journal économique de Mulhouse et environs : Faller

Atelier de conditionnement des commandes passées sur le web.

Sous la houlette de Nathalie Faller, femme dynamique et volontaire en charge de la direction générale de la PME, la maison Faller regorge de projets. Le dernier en date, le site d’ecommerce de dragées ouvert en février 2010, est en train de faire bouger toute la maison : « Quand on a 10 magasins situés dans de très bons emplacements en centre-ville et des charges élevées, les perspectives de développement sont faibles ; il faut être très performant maintenir un commerce de qualité et indépendant ! L’idée a été de créer un site d’e-commerce pour compléter notre activité, mais uniquement sur le thème de la dragée », explique la dirigeante. En effet, rappelons que la maison Faller vend aussi bien des bonbons et friandises en stock permanent que des produits saisonniers : lapins de Pâques, chocolats de la Saint-Nicolas ou friandise dite éphémère.

Progression de la vente de dragées de 50 % en magasin

Le site web dragees.faller.fr, qui compte environ400 références, a été créé par l’agence web Activis(ndlr : tout comme celui des chocolats Abtey,voir l’article sur notre blog). « En 6 mois, nousavons réalisé l’objectif à 3 ans sur notre prévisionnel,et les ventes de dragées en magasin ont augmenté de50 % ! » se réjouit Nathalie Faller, dont l’équipea dû s’adapter à un raz-de-marée imprévu. Parailleurs, le succès du site a pour effet de boosterles ventes en magasin grâce aux clients d’Alsaceet des départements voisins.Le chiffre d’affaires réalisé par le site web a été de420 000 euros HT en 2010, et devrait doubler en2011. Aujourd’hui, une équipe de trois personnesréceptionne les commandes, gère les stocks ettraite environ 40 commandes/jour. « Nous mettons un point d’honneur à avoir toutes les références en stock, soit toutes les dragées et leurs emballages ». D’où l’aménagement 1600 m2 du bâtimentBricorama route de l’Ile Napoléon à Rixheim : entrepôt, atelier d’emballage, bureaux ainsi qu’unstudio photo de 80 m2. Il faut compter 1/3 duvolume des ventes en stock permanent pourpouvoir assurer les livraisons.

Journal économique de Mulhouse et environs : Faller

Nathalie Faller, avec au second plan l’entrepôt de stockage pour les livraisons des commandes passées sur le net.

Plusieurs collections par an : La dragée customisée

Les nombreuses références en stock s’expliquent par la très grande diversité des “mises en scène“ de la dragée : oubliée, la boîte classique de nos grand-mères, les dragées sont désormais conditionnées dans des mini-chaussures de tennis, de minuscules habits pour filles ou garçons qui se balancent sur des cintres accrochés à de beaux présentoirs, etc. « Il faut créer un effet de collection avec des nouveautés permanentes pour que le baptême, la communion ou le mariage soient des évènements uniques, avec un style adapté au décor de chaque table de fête. La dragée est entrée dans une course à la tendance », estime Nathalie Faller qui ajoute : « Même si ce développement a son coût, le net a transformé et stimulé le métier ». Précisons pour finir que les quelque 600 références vendues en magasins sont entièrement gérées par une plateforme logistique externe à l’entreprise. Chiffre d’affaires 2010 du groupe : 3,5 M€ HT avec les ventes sur le web.

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : Groupe Faller, 64 rue de l’Ile Napoléon, Rixheim
Tél : 03 89 45 95 27 – Web : www.faller.frdragees.faller.fr

Cabinet Froehlich : avant la liquidation, la prévention des difficultés

$
0
0

Tout en reprécisant la mission principale du mandataire judiciaire qui est de défendre l’intérêt collectif des créanciers dans les entreprises en difficultés, Philippe Froehlich présente le mandat ad hoc, assez peu connu, et qui peut être mis en place en prévention des difficultés.

journal économique de Mulhouse et environs : cabinet Froehlich

Me Philippe Froehlich

On le sait, le mandataire judiciaire exerce une profession réglementée, qui préserve les intérêts des créanciers lors d’une défaillance d’entreprise. Ceux-ci sont classés selon un ordre de priorité légal : Etat, banques, salariés, fournisseurs, etc. sans oublier le mandataire lui-même. Celui-ci a notamment pour mission de vendre les actifs de la société liquidée au meilleur prix, afin de rembourser le plus de créanciers possible. « Administrer un dossier de liquidation prend en moyenne deux ans, lorsqu’il n’y a pas de difficulté majeure », explique Philippe Froehlich. « Des litiges peuvent ralentir la procédure, comme par exemple un contentieux sur la qualité de salarié ou non de personnes travaillant régulièrement pour l’entreprise ». En effet, les salariés bénéficient d’un fonds de garantie pour le paiement de leurs salaires impayés. L’étude Froehlich qui emploie 9 personnes traite environ 200 dossiers par an, dont une grande partie selon la procédure de liquidation dite simplifiée (sous un certain seuil et sans procédure contentieuse).

Le mandat ad hoc pour sécuriser une entreprise fragilisée

Quand une entreprise n’est pas encore au bord du dépôt de bilan, mais que l’activité bat de l’aile et que les difficultés de trésorerie apparaissent, la tentation est d’essayer de redresser la situation en attendant mieux. Souvent, les difficultés ne font qu’empirer, les concours bancaires risquent d’être gelés, etc. « Le mandat ad hoc permet au mandataire judiciaire de rechercher des solutions en accord avec le Président du Tribunal, selon une procédure strictement confidentielle. La mission intervient avant un redressement ou une liquidation, et doit éviter la cessation des paiements », explique Me Froehlich qui précise que ce service assez peu connu des entreprises est une activité encore minoritaire de l’étude qu’il dirige, mais qui tend à progresser. « Dans la loi existent des techniques de sécurisation et de financement. Le mandat crée la médiation entre les interlocuteurs de l’entreprise et n’a pas pour objet de proposer des solutions industrielles, mais bien de sécuriser les relations ». Depuis 2005, le champ des procédures collectives, tout comme la procédure de prévention, concerne aussi les professions libérales. Depuis 6 mois, Me Froehlich note une diminution du nombre des procédures collectives, une donnée plutôt positive pour l’économie locale et qui peut témoigner d’une sortie de crise. « Mais un contexte plus prospère n’empêche pas les défaillances de sociétés de services, victimes d’une gestion défaillante. La crise n’explique pas tout ! », précise-t-il.

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousien Contact : Philippe Froehlich, mandataire judiciaire, 36 rue Paul Cézanne – Le Trident, Mulhouse
Tél. 03 89 56 33 89

Viewing all 62 articles
Browse latest View live